Des espaces verts indispensables dans les villes

Face aux enjeux de la transition écologique et pour lutter contre le phénomène du réchauffement climatique, les villes se doivent d’être plus écologiques et plus durables. Dans les communes de la petite couronne marquées par une forte concentration urbaine, les secteurs peu densément peuplés sont indispensables pour que la ville reste la plus “verte” possible. Dans les zones urbanisées, où l’espace manque, les zones à faible densité ou pavillonnaires dans lesquelles se trouvent des jardins, représentent la majorité de la verdure d’une ville.

A Bois-Colombes par exemple, l’habitat individuel, qui constitue 20,3% des logements, représente près de 80 % des espaces verts de la ville. Autant dire que ces zones vertes sont indispensables pour favoriser la biodiversité et préserver la présence des espèces végétales et animales dans les aires urbaines. Elles font également office de « zones de décompression » qui permettent à la ville et à ses habitants de respirer mais aussi de lutter contre la chaleur urbaine en offrant des « îlots de fraîcheur». Ces espaces peu denses sont aussi indispensables pour faciliter la perméabilité des sols et notamment l’évacuation des eaux pluviales rendue plus difficile lorsque la ville est toujours plus « goudronnée ». Rendre la ville perméable, c’est limiter les risques d’inondation mais aussi se rapprocher du cycle naturel de l’eau en permettant d’alimenter les nappes phréatiques et là aussi préserver la biodiversité.

Pour le maire de Bois-Colombes, M. Revillon, « notre identité pavillonnaire n’est pas négociable ». Il prend donc position contre la stratégie de surdensification de l’Ile de France et limite les niveaux de densité sur le territoire de Bois-Colombes et on lui dit merci !

Car le charme de Bois-Colombes réside notamment dans ses quartiers résidentiels où l’on trouve encore de belles maisons avec jardin à 10mn en train de St Lazare !